Les reptiles ont cet avantage sur les charmants de n’avoir aucune sensibilité, aucune émotion, aucune qualité. Cela est proprement un gage de conquête féminine, parfois des reptiles aussi sous une belle enveloppe charnelle, recherchant des prédateurs et des reptiles également, de la sous-humanité. Car c’est dans la sous-humanité vulgaire, c’est-à-dire humaine, et non poétique, que le bas peuple s’abreuve de sensations malpropres, de capitalisation de l’être. Cette stupidité humaine, ce concert malpropre, ennemi du génie et inversant les valeurs, cette stupidité qui est la cause de tout effondrement, est ce que le poète ne peut pas obtenir, pas plus qu’avec l’aide du progressisme qui surévalue l’humain pour en retirer quelques valeurs. Plus la hideur et l’abjection côtoient le sublime auquel le bas peuple n’a pas accès, plus la valeur de l’émotion est encensée. A terme il s’agit d’une purge du faible et de la pureté, au profit de la hideur. La trajectoire d’une civilisation se mesure à cet élan vers la hideur morale et la capitalisation du vivant. Rien ne peut réfréner cette marche, pas plus les adoucissants progressistes que les mensonges humains. La pureté recule, jusqu’à à terme être exclue de cette marche sordide, et le caractère malpropre de l ’humain, surtout s’il peut exploiter la pureté, s’accumule et devient une nature, vers un néo humain, l’abjection elle-même.