La véritable douceur, c’est la mienne. Rien en vous ne l’incarne, il s’agit d’un faux jeu de calme, et de pensées superfétatoires, vous n’avez rien de la douceur et de la compréhension, de la grandeur et de la poésie. Florian n’est pas de votre jeu de pensée, il est la subtilité et l’évanescence, il est le crochet du sublime, et il a cette voix éraillée et douce que vous n’aurez jamais. Vous n’aurez jamais Florian, car vous en avez décidé ainsi et que vous êtes stupides. Ce que je suis ce sont les alignements de ces anneaux qui confondent la boucle qui serre au loin le monde, l’inframonde et la grande géométrie, le grand alluvion qui touche les bords, supprime toutes les tourbes fumantes. Vous n’avez pas été dignes de moi, car vous en avez décidé ainsi. Vous reposez sur un temple bancal, sur un dysfonctionnement. Vous êtes décevants, rudes, cruels, je suis l’unique vérité, l’unique concentration du monde, le christ seigneurial, la puissance elle même face à laquelle vous n’êtes rien, car vous n’avez aucune douceur en vous.