Le mal le plus pernicieux et violent de l’histoire s’est ramassé massivement sur un être pur, innocent et fragile. Cette concentration de crimes choisis envers une personne fragile et démunie, cette déferlante de violence et de haine envers un être pur, cela ne pourra jamais passer inaperçu. Le massacre d’une personne ou d’un innocent ne s’oublie jamais et l’histoire restitue les crimes et l’abjection qui ont été commis envers lui. Un attentat criminel ne détruit pas uniquement la victime, mais atteint bien d’autres valeurs, bien d’autres caractériques universelles et morales. Il détruit la beauté et la fragilité, il est un cri, une profonde déflagration, un acte de terrorisme cynique dont les échos du mal qui a été commis se répercutent dans l’espace. Le crime n’est jamais tu, jamais perdu, jamais levé.