Le langage commun, ou la pensée commune, est ce qui est sans aucune profondeur. Le discoureur de poncifs rend tout le monde d’accord car il agit tout au plus sur les apparences. Apparences qui ne signifient rien, mais semblent signifier quelque-chose. Ce gloubi boulga convient à tout le monde. Ce qui se produit c’est que les apparences elles-mêmes deviennent faussées. On n’y voit plus rien en pleine lumière. On peut parler de mensonge pur, d’un écran flagrant sur la vérité. La pensée commune opacifie la raison, floute les apparences. Tout le monde se retrouve dans ce mensonge. C’est là son principe premier : agir sur une prétendue simplicité- la simplicité est en vérité le produit d’une analyse complexe-, pour laisser penser que ce qui est narré est de l’ordre de la raison, d’une compréhension des évènements.