Car le soleil est dans la poitrine sans religion. Car les écorces sont vives. Car le goudron est déraison, parce que tu es belle, parce que j’aime cette station, parce qu’il y a dix vitres à côté de moi, parce que l’ouvrier est content, parce que je préfère quand c’est toi, parce que le collège est vide, parce que des enfants crient, parce que l’immeuble est stable, parce que je me sens légèrement malade, parce qu’on a qu’une vie, parce que elle est heureuse, parce que j’ai acheté du poisson, parce qu’il n’y a pas de poison, parce que les enfants crient, parce que je suis, parce que j’ai lu un bon livre, parce que je suis connu, parce que cet album est sublime, parce que je suis Florian, parce qu’il y a moins de croyants, parce que j’ai ma paye demain, parce que le sublime est dedans, parce que vous lisez mes poèmes, parce que je ne suis pas en colère longtemps, parce qu’on est en démocratie, parce que ce mec à la télé m’a fait rire, parce que je pense à une blague sans facétie, parce que je m’y connais en psychanalyse, parce que le cbd est légal, parce que je me suis levé à huit heures et demi, parce que tout à l’heure je serais en stream, parce que j’ai été majeur dans les années 90, parce que il y a plein de choses que tu ne sais pas, parce qu’il fait beau aujourd’hui, parce que j’ai une vie, parce que je crois que je me sens bien, parce que je me souviens d’un jour où tu as dit une phrase que j’ai comprise, et qu’elle était très gentille.