Votre erreur est la plus lourde qui ait jamais été faite. Je sais qui est mon géniteur, je le sais pertinemment. L’atrocité de vos actes envers moi témoigne exactement de ce que je sais de lui, de ce que je sais qu’il est la bête et l’erreur, qu’il est le faux absolu et le mal radical. L’atrocité a un nom, elle s’appelle C.-A. Tomasini, le mal, le laid et le faux. Cet individu n’est pas un humain, il est la pire des horreurs qui soit advenue sur terre. Ce que je suis est symétriquement l’inverse de ce qu’il est, absolument parallèle et étanche à ce qu’il est. Je ne suis rien de lui. Il est issu d’un berceau de terrorisme. J’ai su à chaque instant que j’ai passé avec lui à quel point il est l’antihumain. Dès que je pouvais exprimer une information la plus banale qui soit, il enrageait de ne pas la connaitre. Il est cette jalousie permanente envers l’existence elle-même. Tout ce qu’il est, son noyau fondamental consiste à manipuler pour obtenir. Ce n’est pas un humain, c’est la bête au sens biblique, et en un autre sens biblique, peut-être ai-je été envoyé pour empêcher l’horreur qu’il est d’advenir. Je ne sais pas ce qui adviendra, mais je me lave les mains de cette histoire quand tout va bien pour moi. Son odeur a toujours été celle de la crémation de la chair, de la castration, soit ce qui dit aux femmes de ne pas faire d’enfant avec lui et de s’en éloigner. Il est la puanteur, le vice, la hideur morale. Il s’est construit contre le naturel, contre lui depuis toujours, suite à un court circuit initial qui a fait de lui un hurlement de haine. Tout ce que vous avez entendu dire de cette engeance sur moi est une projection et une inversion. Il vous a fanatisé, radicalisé. Il faudrait au monde une cellule de déradicalisation envers cette chose qu’est mon géniteur.
Puissent les forces du bien réparer tout cela. J’ai foi en l’humanité.
Florian