L’escalier en béton.

Je trouvais un escalier en béton, parfaitement bâtard et qui semblait incongru, car il ne servait strictement à rien, il était contigu à deux garages éloignés des maisons alors qu’une petite route y menait à côté pour rejoindre le terre plein qu’il y avait juste au-dessus. Bref, cet escalier étant bâtard et inutile, il était parfait pour que je puisse m’y assoir. Je m’assis donc et bu une bière. Des pensées frivoles entrèrent en moi, des discours comme j’en ai des milliers chaque jour sans m’en souvenir, mais pas des systèmes philosophiques, non, des improvisations avec des amis imaginaires que j’ai eu, parfois il y a trente ans, ou bien des dérives humoristiques, des sarcasmes adressés au passants ou aux résidents, ou bien encore des pensées simples mais à vrai dire, issu de la complexité du vivant. Ou bien rien encore, le son continu que je peux entendre, des réminiscences selon l’ambiance à laquelle je suis sujet.

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