Le placement fictif.

Un homme qui n’a rien à revendre va jouer sur le mythe et la promotion de soi. Il conclut des marchés avec ce qu’il aurait voulu être, et le met en avant. Il construit une image permanente qui n’a rien à voir avec lui, à tel point qu’il rend aveugle. Son acharnement consiste à fausser les pistes et à atteindre la compassion de l’autre. N’en ayant pas lui-même, il veut la susciter, et toutes ses tares s’expliquent alors par ce biais, elles deviennent pour lui un avantage, sa monnaie de commerce. Il thesaurise sur ce vide, sur la récession pour renflouer les caisses. La vie devient une marchandise, et l’exploitation une richesse. C’est que son adversaire doit être berné, dépouille et dépossédé de lui même. Il livre une sorte de guerre économique par le biais et l’alibi du pacifisme.

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