Le héros.

La violence est la plus belle des choses qui soit pour une victime de violence, elle est l’amour, gratuit et désintéressé, la supériorité, l’acuité de l’esprit, la création. Ce ne sera jamais une violence factuelle, mais un acte d’amour gratuit envers les impies, une victoire, une supériorité. Du haut de son trône éternel, le poète sait jouer avec ce feu qu’on lui lègue, il est ce héros fulgurant qu’on a du mal à copier. Car sitôt qu’on tenterait de prendre de la violence qu’il y aurait en lui – en fait il n’y en a aucune – on en ferait mauvais usage, cela tomberait dans la confusion. Il faut tout lui laisser faire, car il est un Seigneur, au sens antique du terme, au sens qui n’a jamais été galvaudé, au sens de cette enfance qu’il y a en lui que tous jalousent. Le Seigneur que tous jalousent, et que le Seigneur laisse faire, pour admirer la disparité des points de vue et l’ampleur de sa personne, l’étendue de sa grâce, le vertige de son être. Mais bientôt la justice vous tombera dessus, et Florian triomphera encore, jusqu’à atteindre la dernière des sphères célestes. si vous n’avez pas su l’aimer, vous n’aurez rien.

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