Quand le ça devient le surmoi.

Une personne qui a tous les défauts et toutes les tares imaginables sera tentée, ou intérieurement automatisée à représenter l’inverse, à ne pas culpabiliser du mal qu’il produit. Cette indifférence là est le propre du psychopathe. S’il agit si bien et si efficacement, c’est qu’il n’a pas le moindre complexe à agir. Si ses discours semblent si limpides aux profanes, c’est qu’il n’a aucune gêne à dire ce qu’il veut. Seul existe son moi. Toute son énergie est un calcul, sans la moindre gêne, de ses intérêts. Cela semble tellement naturel chez lui qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’en être indisposé. Cette absence totale de gêne à être ce qu’il est, une personne primale, peut lui faire dire absolument tout ce qu’il veut et faire n’importe quoi. Toute occasion sera saisie pour son bénéfice personnel.

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