Je me sens si bien que je n’ai aucune envie de graver quoi que ce soit à l’écrit. Je n’y avais pas même pensé. J’ai oublié l’écriture, ce travail de scribes recroquevillés, cette gravité, cette fausse vie. Je vais si bien qu’un enfant ou un Socrate. Je me sens tellement puissant. J’ai oublié internet aujourd’hui. Quelle douceur dans mon esprit, quelle luxure de l’air légèrement solide, quel amour en moi d’avoir retrouvé ce que j’aime, et quel beau soleil il fut. Mais je n’ai aucune illusion sur le sud. Je me suis habitué aux gens, à la bêtise comme au meilleur, et je suis libre de connaître sans trop creuser. Oui je suis libre, abouti. Vous m’avez sauvé, et je vous ai oubliés. Parfois je pense à vous.