Je n’ai été pour vous qu’un miroir, vous avez été la cruauté.

Je ne reconnaîtrai rien des ordures qui m’ont offensé. Jusqu’à nouvel ordre, je vous montrerai l’ordure que vous m’avez destinée. Je vous montrerai à quel point vous êtes des sadiques, froids, cruels et pervers, sur quoi repose le monde de l’injustice et de l’individualisme. Je vous montrerai, et vous saurai, que la haine n’est pas réversible, que le crime a des conséquences, que l’orgueil et la vanité se payent d’un retour au même. Je vous montrerai que votre sadisme est le fruit de la haine accumulée, de la haine d’une personne froide et monstrueuse. Je vous montrerai qu’il n’aurait pas fallu l’écouter, que vos yeux sont crevés, que cent pour cent de vos vues sur moi sont des projections, objectivement et matériellement parlant. Je vous montrerai que vous n’y voyez rien, que vous parlez de vous et que vous avez cru à l’inversion flagrante du monstre froid et cruel. L’expérience qui aurait été nécessaire pour comprendre, vous ne l’avez pas eue.

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