La perversion a un œil de singe, un nez de rat et un cerveau inversé. Il est surprenant que la femme puisse être attirée par cela et défendre son choix à grand renfort d’arguments, souvent puisés dans l’idéologie masculine. Ce fond masculin qui la domine de toutes parts pourrait presque nous laisser penser qu’il n’y a pas de monde féminin, ou bien qu’il est inaccessible à la grâce féminine. Des femmes pourtant, en minorité semblent avoir quelque chose de novateur, si ce n’est là l’objet d’un délire. Le monde de la grâce transparente semble inaccessible et incompréhensible. Mais revenons en au triste sujet de l’œil de singe, du nez de rat et du cerveau inversé. Ce qu’il y a de surprenant est presque un semblant de justice qui serait prétendu derrière cela. Mais la perversion laisse toute passer, et le cerveau féminin s’attache à montrer qu’il défie les apparences. C’est dans cette relation que naît la contradiction, celle qui ne se résout pas, qui n’est pas ambivalente et harmonique, mais froide et criminelle. Il y a dans la perversion ce qui dans les égouts n’a rien d’un ascetisme mais est une réalité, une destination, un lieu propre. Un cygne pourrait y être échoué, ou bien un cynique grec y rire, mais une belle femme pourrait aussi s’éprendre d’un rat qui aurait subtilisé une âme.