La poésie va bien au-delà de toute analyse logique et orientée, elle est une métaphore, une métaphore de la métaphore. Elle parle d’une situation dont le référent est secondaire. Toute analyse vulgaire n’a rien saisi de sa profondeur. La poésie parle d’un sujet qui n’est plus le sujet, mais d’une situation qui en est une autre, éphémère et universelle. Elle n’a plus rien à voir avec une situation donnée, mais l’utilise, pour parler d’autre chose, d’une entité étrangère à tout référant potentiel et initial. L’interprétation doit être subtile également, si l’interprétation détruit le contenu, elle fait fausse route et ne saisit rien de son efflorescence.