Le fils du mensonge.

Oh pour l’enfant du mensonge, le monde semblait si vaste, immense même. Il avait tout à peupler. L’enfant du mensonge, fidèle et loyal, voyait les champs de vérité. Il voyait les épis courroner le désastre à venir, et la beauté qui venait de lui-même. L’enfant du mensonge, si vaste, devait accomplir la vérité. Il n’a jamais douté un instant de ce qui est vrai, il ne s’est pas attardé sur le mensonge. Il le subissait, et sa vie fut semée d’embûches. Dites moi oui, dites moi comment l’enfant du mensonge pourrait se faire entendre ? Car le mensonge guette, il est partout. Mais qui est-il, le mensonge ? Il est ce qui aimerait se faire passer pour le vrai. Or l’enfant du mensonge n’a rien à guérir, rien à rétablir. Il est la vérité éternelle.

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