Mais ce que la femme hait peut être plus encore, c’est la personne qu’elle aime et dont elle souhaite éminemment la disparition, dissipant toute forme de morale pour y parvenir, et d’autant plus, comme je l’ai dit, que ses crimes ne sont pas judiciables. Face à celui qu’elle aime, la haine de son corps, ou du corps en general, comme c’est le cas chez l homme, prend le dessus sur ses sentiments d’amour envers elle. Elle se hait de le réduire à son désir et ne souhaite pas, face à son amour pour lui, corrompre l’essence même des objectifs qu’elle s’était fixée. Elle en arrive à un dilemme où l’amour lui même doit être voué aux gemonies. Cela fait de la femme comme de l’homme des êtres éminemment spirituels, soit la séparation de l’esprit et du corps. Une ère spirituelle s’achemine quand le corps est laissé à ses besoins uniquement.