La création permanente n’est pas de ce monde, elle ne l’a jamais été. Elle est juste, précise, vraie. L’homme et la femme y aspirent, en permanence également, ils aspirent à la création, mais cela est très difficile.
La création est un rêve qui se dédouble, un méandre, jamais acquis, toujours à refaire. Toujours, là est la fatalité. Le toujours de la création est une angoisse, ou bien une jubilation. Les ombres de la destruction gravitent tout autour.
Le progressisme, non. Un monde sans destruction ne pourrait plus créer, il n’aurait plus à le faire. La religiosité a tenté de lui apporter une réponse, mais c’est là un leurre. Il n’y a aucun paradis définitif. Tout est à souffrir, tout est à refaire.