Néant de la poésie

NEANT DE LA POESIE


est-ce où le serpent plonge la langue est-ce où lèchent l’air
les pores du vent les relents de bière
est-ce l’éponge gonflée des insalubrités là où boit l’ivrogne
la nuit quatre étoiles
une steppe cinq étoiles de trois mille et une nuits réduites

où la vérité fait de tous les vents les siens où la vérité exige
qu’on la laisse pour voir ailleurs
dans les étoiles mortes de paris ou la constellation luisante
ailleurs
la constellation monte d’un ennui et comète trois secondes
coma un dixième et s’endort

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