L’infini

L’INFINI


s’il y avait un moyen de mesurer le soi profond la profonde
secousse, envahissante secousse profond remous qui nous fout la tête
nous fout au tréfonds je dis bien en profondeur
s’il y avait un moyen de mesurer cette tension je dis
les choses seraient à leur place or il se fait
qu’elles n’y sont assurément pas, qu’elles rendent malade
celui qui n’est pas mesuré à sa juste valeur mais subit
cette injuste méthode
cette injuste flamme, pernicieuse flamme, flamme pourrie
n’ayant jamais réellement brûlée
cette flamme inanimée se pare d’une fausse parure
OR JE VOUS DIS QU’IL EXISTE
une flamme qui vous emmerde et se situe dans les entrailles
le profond abysse le nœud qu’on sent saillir lors qu’on faillit et n’a que faire
de ces cendres mortes en guise de feu cette pensée commune
s’empresse d’établir une fausse demeure faite de fausses saveurs
faite de saveurs fossilisées n’y a-t-il je vous le dis
une autre, une profonde saveur qui ne soit faite de ces éternelles cendres

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