La famille.

à Emmanuel Todd.

Contrairement aux amis que l’on choisit, la famille est un vaste règlement de comptes. Si tantôt il arrive qu’il y ait des ressemblances entre les parties (hoho), elle est purement fortuite et indépendante des liens du sang, comme cela est prouvé par la science sérieuse. Au-delà de cela, c’est un jeu de massacre qui doit l’obéissance à un pôle central, le digne représentant de la morale, avec qui on a le droit de s’ennuyer à en mourir lors d’interminables repas, en acquiescent à sa haute science morale.

Ah la morale ! Celui qui s’en écarte est libre, puis prend le risque de fonder une honorable famille pour qui il s’est sacrifié et de présider à table en posant les lois de la famille, les distinctions et les mérites, les opinions et les points de vue célestes. La sainte table et le jour du Seigneur, tu honoreras les tiens, boom ! Car ça explose comme à table, boom ! Il y a des morts partout, ça y est on règle ses comptes. Mais ooh aah ouhh ouhh je me sens toute seule dans le maquis j’ai besoin de retourner au foyer boom !

Les grâces de la table et des os à rogner, le poulet et les pommes frites, et après, la vieillesse, la civilisation de la famille, des honneurs et des respects, des partis politiques et… Des mythes ! Les mythes de la sainte table, les traditions à respecter, les mythes, qu’on s’amuse, on fait une partie de noyaux de cerises à la fin. Ah les mythes, si vous saviez ce que le grand seigneur de la table a accompli, à genoux, prière, silence !

Silence !

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