La honte.

Je me réveille parfois avec une certaine honte, honte de ce que j’ai fait, de ce que j’ai dit, de ce qui s’est passé. Cela a souvent été le cas en moi. Hors cette honte peut avoir une pointe de jouissance et de poésie, elle peut grossir le trait de la vie. Car la nuit a évacué des mensonges ou des méfaits pour laisser place au bon sens. Mon corps me dit que rien n’a été, que je suis moi en tant que tel. Il s’agit bien de moi.

C’est un moi créatif qui peut partir, un moi transgressif auquel vous avez cru. Mais je n’en savais rien, et je n’ai pas de honte à avoir. Je suis gentil et je suis le bien. Je fais à partir d’un petit grain un monde, et suis le superbe Florian. Déjà vous saviez quelques fois la scopophobie me semblait plaisante. Elle grossissait aussi certains traits.

Le vivant ne serait jamais parfait en ayant toujours confiance, il serait si vulgaire et surfait, si petit en somme, mais soi qui se pose des questions, soi qui se perçoit, soi si sublime, qui transforme la vulgarité en subtilité et en poésie. Soi qui n’est que soi, en l’occurrence Florian, voilà qui est parfait.

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