L’absolu.

Il n’y a rien qui ne correspond à rien dans l’absolu. Il faudrait supprimer tout ce que l’on est pour y correspondre. C’est pour cela que je m’active dans ce grand champ de neige. J’invente des travées où je passe. Tant que je ne m’enlise pas c’est que je suis sur la bonne voie. Je fus dans des régions céréalières aussi, un été. Il n’était pas besoin de trancher tous ces céréales. Mais dans la neige cela est différent. Vous êtes dans un absolu dont il faut prendre garde. La neige parfois suinte des flaques de boue, le ciel qu’elle renvoie est rose et pollué. Mais elle reste un absolu.

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