Le meurtre.

septembre 12th, 2024 § 0 comments

Oh, la verdure, le petit gazon. Laissez cela au monde en général je vous prie. Je voyais des gazons et une lumière déclinante parfois, parce que je marchais, j’étais libre, et mon intériorité semblait totale.

Il y avait des ballons et des poteaux rouillés. J’étais tout, avant qu’on ne heurte ma sensibilité, j’étais une équivalence, une écluse et une forêt, j’étais ce qui ne dit mot, avant qu’on ne blasphème mon silence. J’étais tous les gazons, toutes les verdures et toutes les beautés.

On s’est vengé de mon incandescence, et pourtant je n’avais rien fait, on a piétiné les lumières et les beautés qui prenaient cours dans mes antres, dans mes beautés lovées. J’étais tous les sentiers, toutes les femmes, avant qu’elles ne se vengent, avant qu’elles ne fassent leur mon intériorité.

J’avais vu parfois ce qui adviendrait.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

What's this?

You are currently reading Le meurtre. at Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire..

meta

  • Articles récents

  • Commentaires récents

  • Archives

  • Catégories

  • septembre 2024
    L M M J V S D
     1
    2345678
    9101112131415
    16171819202122
    23242526272829
    30