Combien de figures mythologiques, combien de divinités, combien le Christ lui-même et le Diable lui-même, combien de personnalités historiques ou fictives puis-je incarner ? Toutes ou presque, se dit Florian, pensif. Soit il est bien que vous puissiez vous reconnaitre en moi, car vous les seriez vous-mêmes en partie. Il est un miroir qui divise, un miroir qui mire la puissance des mots, des pensées et des statures. Il est des espaces et des mirages, des conquêtes qui jaillissent dans les âges, des vérités qui s’inscrivent dans le tain du miroir, des espaces, des dimension et des imbrications, des strates qui sont les géographies des pensées qui tombent dans la frondaison et la dramaturgie, dans le drame. Il est aussi des renaissances, de la joie qui n’est une peine déguisée, l’innocence face aux bouffonneries, le rire de ne jamais être perçu, la distance face à l’écrit, la bien pure singularité de l’angoisse, qui s’universalise, et prend toutes les vanités au collet : quoi tu souffrais d’orgueil, tu haïssais cela, maintenant te voilà de nouveau l‘enfant et l’adolescent. Ah vous savez j’occupe mon temps. J’aime les détracteurs aussi, qu’ils s’épuisent à ma place !