Iels sont entrés dans sa vie par effraction et ont joué avec elle, dans l’innocence la plus coupable et vicieuse au monde, l’innocence du mal, qui s’est transmise peu à peu au monde entier avec l’étiquette suivante : vous pouvez faire tout ce que vous voulez de lui, utilisez le, détruisez le si vous voulez, le sourire aux lèvres, il n’y a pas de lois pour lui, aucune loi, faites en ce vous voulez, dites tout ce que vous voulez, il ne peut pas se défendre d’un iota.
Soyez des cowboys avec lui, faites la loi, votre loi, vous êtes avec lui dans votre saloon, les pieds sur la table, vous pouvez rire, rire aux éclats, il n’appartient pas à la loi, il n’y a pas de loi pour lui, il n’y en a jamais eu, traitez le comme vous le voulez, comme si c’était un chien. Faites ce que vous voulez, il n’entendra pas notre langage.
Il ne peut pas nous entendre car nous ne parlons pas sa langue, nous parlons une langue qui est la nôtre et qui est notre loi, à laquelle il ne peut pas répondre. Il n’y a pas accès, il n’a pas accès à notre langue, il ne peut pas parler, il ne peut pas réagir, il ne peut pas se défendre. C’est une personne expérimentale, nous sommes les laborantins, nous devons voir jusqu’où la souffrance peut aller, il doit mourir en martyr.
Il n’y a pas de lois pour lui, rien, faites le pire, le pire du pire s’il le faut, il ne peut rien dire, rien faire.