Le siège.

by Florian

Il y a une belle entrave en lui, elle lui fait parfois un doucereux sentiment, parfois ces dents de cri, ces majuscules de grandes lettres, ces grands espoirs qui sont le long déjà, de toutes les couvertures, le bassin d’un fort ou la véritable forêt, oubliée, dont le clair du vert possède d’immenses histoires en lui, qui sont celles d’un continent, d’une région, dont les pleurs de quelques hommes ont alimenté l’histoire.

Toujours il entre dans ce qui est l’étagère et l’armoirie, la seule, la vrai psyché de lui-même : Florian, et certainement pas un autre. C’est lui qui entre dans ce pays, lui seul, lui seul qui fusionne son corps et son esprit, l’enfant prodige, et aucun autre, aucune ascendance.

Les jalouses le meurtrissent, canonnent ses meurtrières et prennent ses étoffes, elles le trainent dans la boue. Il est le saint, elles les envahisseurs, les grenouilles qui complotent et coassent dans ses douves. Elles choisissent le tort qu’elles peuvent faire, en appuyant sur la persécution la plus violente, pour fissurer et ternir ses contreforts, son palais qui a la pierre pour enchantement, poudre rigide sur les terres agraires, vision d’un monde qui a sa chance de pouvoir se parfaire, d’étaler son poids et sa mesure sur le sol indigène d’un silence, sur l’horizon flou d’une altitude, sur l’air épris de sa grandeur.

Pour cela les filles choisissent de s’allier avec ce qui ne leur correspond pas du tout, afin de détruire l’enfant prodige, l’enfant de ces terres agraires et sublimes qu’elles sifflent de leur haine, abattent de leurs rires et leurs forfaits, parce qu’elles auraient voulu le rejoindre, partager leur amour avec celui qu’elles aiment. Ont-elles perçu une inadéquation avec la majesté de ses yeux et l’étrangeté de sa prestance, un trouble portraituré qu’elles n’ont su contenir autrement qu’en le mettant à sac, en le vandalisant, en détruisant sa magie et sa fragilité ?

Elles se sont alliées aux mercenaires pour le détruire.