Florian se confie au Seigneur sur la nature de l’or et du silence.

by Florian

Comment voudriez-vous que je croie en ces gens là mon Seigneur, s’ils ne m’ont adressé la parole ? Comment voudriez vous que je croie en eux ? A t-on déjà bâti un édifice sur du silence ? Mon silence est d’or, mais il ne bâtit rien qui ne soit doué de parole. Comment voudriez qu’ils puissent comprendre ? Comment ces gens là peuvent-ils agir dans le silence, s’ils ne savent récolter une parole ?

La parole est d’or, mais elle ne souffre d’aucun silence, aucun silence algébrique qui ne consomme la voix en or. L’or se touche t-il des doigts ou se cache t-il ? L’or véritable, on le touche des doigts. Comment voudriez vous que je croie à ces gens là, que je ne puis voir le plus souvent que dans une ombre algébrique ?

Comment pourraient-ils voir le jour s’ils n’entendent pas et s’ils ne voient pas celui auquel ils croient ? Et quelle serait leur vocation, s’il bâtissent en silence et dans l’ombre ? Où serait ma parole, où serait ma vocation ? Ces gens là ne peuvent vraiment me connaitre.