A partir de la saint Flora, plus rien ne fleurira.

by Florian

Joli dicton qui amène l’automne, mais simple dicton, étrange toutefois, qu’on ait choisi ce jour pour célébrer les Flora ou les Flore… Fleurir, voilà une belle chose, fleurir comme Florian, né le jour où la nature cesse de fleurir, quelle belle chose et quel beau signe, vous savez que les signes sont secondaires et parfois gouvernés en amont par des forces qui les dépassent, parfois un peu coriaces et dures à admettre… Mais jouons le jeu des signes si chers à la femme.

Tiens d’ailleurs je sais tout aussi sur le plus grand serial killer et le plus grand baron de la pègre qui sont nés le même jour que moi… Beau signe mais désolé c’est vous qui êtes en infraction de la loi.. Encore une inversion décidément… Passons. Donc jouons le jeu des signes qui vous plaisent temps… De la part du cygne… Il y a des humoristes et des poètes qui sont nés ce jour là aussi.

Plus rien ne fleurira à partir de la saint Flora… Mais quelle beauté ! Quelle étrange fleur pourrait sortir d’une floraison qui ne peut plus fleurir ! Quelle beauté ! Ah moins qu’une belle fleur ne fasse fleurir cette fatalité… Oh ! Une belle fleur va prendre Florian du bout de ses petits doigts et lui apporter l’arôme qui lui manque.. Elle va le sauver, et ses fleurs seront froides et brûlantes.. Oh ! Elle seront éternelles, car elles mourront et naitront incessamment ! Oh… Florian je…Moi aussi (c’est vrai, car je veux me retrouver ailleurs qu’en moi, je ne veux plus être moi mais toi qui me conviens, je veux oublier mon conditionnement, etc.).

Ses fleurs seront choyées (je n’arrive plus à lire le mot que j’avais écrit, j’ai mis choyées…), elles penseront, et elles panseront (car Spinoza aussi est né ce jour là), elles nous penseront ensemble, et nous réparerons et nous uniront, ensemble, par la grâce de la renaissance, comme l’arbre de la paix et de l’éternité, l’olivier (c’est mon grand frère qui a voulu m’appeler ainsi quand on lui a demandé quel nom il voudrait donner à son petit frère).

Et ces nèfles alors ! La fête de la nèfle ! Ce petit truc sec, cassant et immangeable haha ! Qu’on est énervé d’écraser du pied, ce sale petit truc… Ou alors l’automne venant et les souvenirs mémoriels de l’enfance, la nèfle nous berce de son éternelle adolescence ! Ah ! De son éternelle renaissance, voici l’hiver, le bel hiver et les femmes qui se parent de laine ! Je rêve de toi pour l’hiver, je rêve de nous dans l’intérieur, dans le charbon qui naitra de notre première rencontre…

Aussi pour la nèfle : ça vaut rien ! Arghh.