Végétation.

J’étais dans un carré de végétation – je dis carré, en fait ce n’était pas carré -, mon ivresse déclinait, une chose mourait mais j’étais heureux. J’étais dans la nature car il n’y avait pas de fleuve – un fleuve n’est pas la nature, je ne sais pas pourquoi. J’étais bien logé, les rares joggeurs qui passent sont agréables en cet endroit – je ne sais pas pourquoi -, peut-être la promiscuité. Quelques fois un ennui, quelques fois une page blanche, quelque fois plus rien, une promiscuité aussi, avec une forme abstraite. Quand la page est blanche, quand le soleil murit – en fait il décline -, quand on donne à soi ce que l’on fut, quand on bouge dans le tronc que l’on fut, quand on est soi, quand des meutes ne sont plus et quand il n’y a que Florian décousu. Car c’est de Florian dont il était question – moi-même -, car il est toujours question de soi et cela n’est pas de l’égoïsme, cela n’est pas même un orientation, c’est un tronc commun, c’est une lune, une lune de soi dont l’orbite continue, inlassablement sa course.

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