Le vrai et le pur peut écrire des propos sur la violence qui lui est faite en restant pur et solaire, il est multiplicité, renouvellement, habitude et courage, et ce tout qu’il est le fait aimer en permanence quoi qu’il dise. L’inverse de cela est le discours construit du pharisien. Le christ, en deçà de la foule, parle avec cette voix qui ne s’entend pas. On ne l’entend pas, on ne le voit pas, mais il rayonne en lui un feu étrange et ambivalent, sans traces. L’absence de ces traces le fait insaisissable. On ne peut le comprendre tant il demeure. Il est un feu ardent, un buisson énigmatique, une balance qui fusionne, qui l’emplit de désir, que des femmes avisées savent voir et comprendre. Le christ peut voir, le christ peut rencontrer, le christ est moderne.