Le jardin perpétuel.

Le même peut se renouveler et être beau, mais il faut savoir être divers. Un jardin chez une personne sans immanence en lui est une cause perdue, un passe temps, un vide qu’il comble avec le sien, comme Louis de Funes à la fin de sa vie. Quand je pense que le monde et la femme adulent Louis de Funes… J’ose espérer que parmi certaines d’entre elles il puisse y en avoir qui s’avouent que c’est moi qu’elles aiment, car j’ai seul le pouvoir du jardin spirituel, du jardin qui se renouvelle et n’est pas fade. Je peux tout aimer et tant aimer. Il y à un amour qui tient en moi comme de la colle : l’immanence en soi. Un amour gratuit et vif, qui peut se joindre aux femmes, sans cucuteries. Car cet amour -Florian est amour- peut partir aussi, hors de tout voyage organisé, vers tous lieux, l’enfant béni se renouvelle, le poète conte les merveilles, aucun circuit pour sa cervelle, mais que les fruits véritables et spirituels. Il est le joyau de ce monde qui se pose, communique et parle aux anges, la plus belle des ambroisies, le fruit qui ne se cultive. Florian est le jardin du monde.

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