Le jardin et la maison.

by Florian

Un jardin ne peut être qu’une vision sensible et spirituelle dans l’écrit, c’était le sens de mes poèmes Jardin, comme tous mes autres poèmes, que seul moi sais produire dans toute ma famille. Je trouve le jardin de ma maison familiale un peu fade et manquant de goût, il y a certains recoins que j’aime bien, mais j’y ai souvent déprimé.

La maison aussi est un peu fade, pas très grande, de facture moyenne, elle est un peu bâtarde. Mais surtout les jardins en général m’inspirent de l’ennui, un certain désordre et une anarchie sont nécessaire pour que je m’y sente mieux. J’aimais bien lire au soleil devant ma porte un été, mais cela est tout, c’était la lecture qui me rendait heureux, la poésie.

Les jardins même grands, même ceux des châteaux m’inspirent un immense et long ennui, je n’y vois aucun sentiment et aucune immanence, j’aime des routes et tant d’endroits qui adviennent, mais pas les jardins, ils recèlent un code social sclérosant impropre à l’évasion ou au bonheur tel que le perçois, j’aimais une pinède sauvage à Aix-en-Provence et beaucoup d’autres endroits bien sûr, les miens que j’ai choisi dans la nature et la proche nature. Sinon j’aimais rester dans ma chambre (donnant sur le jardin), quand elle contient mon odeur, qui doit s’installer sur plusieurs jours, et la cuisine aussi éventuellement, ou le salon quand je suis bien alcoolisé.

Dans le fond je n’aime pas cette maison ni son jardin, à part ma chambre.