Le jardin et la maison.

Un jardin n’est sensible et spirituel que dans l’écrit, c’était le sens de mes poèmes « Jardin », comme tous mes autres poèmes, que seul moi sais produire dans ma famille. Je trouve le jardin de ma maison familiale un peu fade, il manque de goût. La maison est petite, un peu bâtarde. Les jardins en général m’inspirent de l’ennui, un certain désordre et une anarchie sont nécessaires pour que je m’y sente mieux. J’aimais bien lire au soleil devant ma porte fenêtre, mais c’était la lecture qui me rendait heureux, la poésie. Les jardins m’inspirent un immense et long ennui, je n’y ressens rien, j’aime des routes et tant d’endroits qui adviennent, mais pas les jardins, ils sont un code social impropre à l’évasion. J’aimais une pinède sauvage à Aix-en-Provence et beaucoup d’autres endroits bien sûr, les miens que j’ai choisis dans la nature et la proche nature. J’aimais rester dans ma chambre (donnant sur le jardin), quand elle contient mon odeur, qui doit s’installer sur plusieurs jours, et la cuisine aussi éventuellement, ou le salon quand j’étais alcoolisé et seul.

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