Le noir et le blanc

by Florian

Je cheminais dans des couleurs et une belle lumière, la vue est un processus extraordinaire, et moi-même marchant je savourais toutes les vertus de la vue. J’avais une conscience lointaine qui était noire et blanche, celle d’autres qui imposaient leurs lois et leur visions des choses. C’était un léger poids dans mon cerveau. Avaient-ils conscience de ce qui habite le monde, et de ce que l’on peut lui prendre ?


Ils étaient tous affiliés à eux-mêmes et leurs proches, et voulaient en faire de même impérativement avec moi. J’aurais pu leur faire quantité d’éloges sur leur art, pour la plupart d’entre eux, quantités d’actes de reconnaissance et de joie, mais il en fut autrement. Cette conscience était noire et blanche. Il fut autrement que les choses virent au vinaigre, que le noir et le blanc étaient la prise avec laquelle ils véhiculaient ce qui pouvait passer comme une arme.


Le bonheur s’était transformé en un arme, car ils ne pensaient pas, ils étaient encore des enfants presque, de mauvais enfants parfois, des gamines ou des personnes qui ont des attaches si fortes qu’ils en ont perdu beaucoup de maturité, et qu’ils imposent sans vraiment se demander pourquoi, avançant en toute confiance dans l’espace des autres, lorsque j’avançais dans l’espace du monde, ou de pas grand-chose.