Le noir et le blanc

J’avais une conscience lointaine qui était noire et blanche. C’était un léger poids dans mon cerveau. Certains ont-ils conscience de ce qui habite le monde, et de ce que l’on peut lui prendre ? Tous étaient affiliés à eux-mêmes et leurs proches, et voulaient en faire de même avec moi. J’aurais pu leur faire quantité d’éloges sur leur art, pour la plupart d’entre eux, quantité d’actes de reconnaissance et de joie, mais il en fut autrement. Le noir et le blanc était un lien avec lequel les gens véhiculaient ce qui pouvait passer comme une arme. Le bonheur s’était transformé en un arme, car ils ne pensaient pas clairement, ils étaient encore des enfants presque, de mauvais enfants parfois qui ont des attaches si fortes qu’ils en ont perdu beaucoup de maturité et avancent en toute confiance dans l’espace des autres, lorsque j’avançais dans un espace qui s’émaciait.

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