Le menteur n’est pas incarné, mais désincarné, son souffle est une plainte et sa parole une confusion, émettant du signifiant dont le signifié est caché, comme il l’a été théorisé par le passé. Ce mal-là, cette effusion ne fait plus rien voir, mais participer d’une plainte.
Le souffle de la plainte originelle, l’inversion de la création telle figurée dans le Talmud, les processions grandiloquentes du mal – si encore il y avait de la jeunesse ou quoi que ce soit derrière – la vieillesse, toujours la vieillesse, le temps mort, le point mort de toute émotion.
La canaille et l’hyène, traquant le gibier, mentant et d’un air hideux désirant obtenir, la canaille, mais que font les parents face à cette canaille, cette laideur, cette outre de suffisance et de bassesse, cette horreur, cette répugnance.
Quelle horreur !