La maçonnerie ou la culture du manque (texte écrit calmement, sans colère aucune mais dans une certaine joie, tout simplement)

Le divin est une émotion dont la maçonnerie a peur, et qu’elle filtre le plus possible pour l’admettre. Elle filtre tout avant de rejoindre sa salle agrémentée des chants de la cornemuse pour se permettre de penser.

Avez vous remarqué comme son art est également grotesque, comme il est surfait, bizarre, touchant plus au musée Grévin qu’à n’importe quelle avant-garde ? L’avant garde tiens, voilà aussi ce qui leur manque.

Et la pensée biblique en vérité, et l’humour. En fait il leur manque tout, c’est pour cela qu’ils se retrouvent ensemble. Il leur manquait peut-être aussi un carnet d’adresse avant d’y entrer.

Il leur manque peut-être aussi une œuvre, une reconnaissance, des liens sociaux, il leur manque vraiment beaucoup de choses, un assentiment, une légitimité, une parole publique. Il leur manque tant de choses.

L’étiquette qu’un tel était maçon comme Mozart ou Nerval, lorsque c’était pour eux une chose accessoire et en rien le pilier de leur création et de leur vie.

Un temple peut-être aussi, un vrai temple, comme au temps jadis, un vrai temple avec une pensée antique. Il leur manque tellement de choses !

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