La douceur est non feinte, mais la vraie durée, elle me prend si souvent. Elle demande des conditions. Dans de mauvaises conditions, la douceur peut grandement surprendre certains spécialistes, qui négligent certaines formes de violences écrites par exemple. C’est là leur limite.
La douceur est peut-être une adaptation à sa situation, avec l’objectif de son intégrité, de son moi et sa dissipation, de l’ouverture au dehors, en-dehors des limites de sa maison, de ses volets de leur séance névrotique d’ouverture et de fermeture.
La douceur est jeune, elle est différente, elle diffère, elle ne se répète pas, elle voyage vraiment, elle est nouvelle, elle théorise peu ou lentement. Elle se vit. Elle est partout, elle n’est pas restrictive, elle est un grand tout sans convoitise qu’elle même et sa grâce, son immanence et sa beauté que sait porter le charmant poète.
Elle peut savoir être trash aussi, car rester, se fixer un objectif de calme peut tourner au cauchemar, à l’opinion, et au rejet de l’autre. C’est pour cela que la douceur est un moment, un moment vrai, car si ses principes se collent au reste des courants et des aléas de la vie, alors elle devient une source d’égoïsme.
La douceur est un moment du courant de la vie, un aléa dilaté, sans cesse orienté vers le nouveau car plus beau encore, c’est une tension sublime vers où elle mène ou laisse présager d’aller. Elle ne se contente pas d’elle même. Elle produit les fruits futurs. C’est seulement à ce prix qu’elle est vraie, pure et durable. À ce moment qu’elle m’incarne le mieux.
Florian est la douceur (vous pouvez le rencontrer).