Paris

La nuit est si belle. Il y a des bruits, des bruits tout le temps dans les nuits. Elle se réconcilie, elle est alerte, l’été est une amertume dans la nuit, une amertume est une salive et j’en fais des étincelles. Elles battent si bien les gazelles de la nuit, elles tombent dans le refrain, parfois masculin, des auréoles de la nuit. La ville de Paris bouge. Elle a un air semi océanique. Les villes sont des cerveaux, les villes sont des pensées, des souvenirs qui tenaillent. Les villes sont des caniveaux et des étoiles. Une étoile fixe posée sur de l’ancien. Je touche du cœur ce qui me vient, ce qui advient. Florian est dans la ville, dans sa belle chambre, il est si docile et sincère. Il n’y a pas plus beau que Florian, il est sublime comme le cœur du monde, il est l’artère centrale du cerveau des villes, le sang qui triomphe dans un cristal.

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