L’AUTRE VERSANT
pourquoi bordel écrit-on la nuit et faisons nous du jour
l’heure habituelle, l’heure heureuse et la nuit son pendant
sa finitude, son autre, tellement autre versant où les ombres
lui gueulent à la bouche le sang qui giclait dans l’atome.
les mots font au silence un faux langage la même nuit
la même muqueuse enveloppent cette éternité le noir
désespère la lumière semble une précieuse dimension
l’amant angoissé dans les fêlures de son sang à venir.
la chambre posée sur la ville s’effrite dans son oubli
veuve d’un soleil pourquoi cette mauvaise dialectique
ces symboles sortis des pages ennuyeuses ces symboles
communs n’ont rien de réel qui ne fasse au jour un sang.