Le gentil que je suis est forcé d’être méchant. Le gentil que je suis, l’immense gentillesse de Florian, dévoué, attentionné, alerte envers les autres et l’injustice, désireux de les aider, recherchant un équilibre avec ses interlocuteurs réels. Le gentil Florian baisé jusqu’au bout pour je ne sais quelle singulière raison ou instance supérieure.
Le gentil Florian qui aime par dessus tout : la discrétion, l’éloignement de la sphère publique. Le gentil Florian qui a horreur de s’étaler sur lui, qui n’y voit aucun intérêt, mais qui préfère se consacrer à l’autre pour son édification personnelle (avec un léger complexe de supériorité j’avoue). Voilà la situation inversée.
Le gentil Florian, qui en a vu de toutes les couleurs, est poussé bien souvent à ne pas être soi et parler contre sa volonté mais n’y pouvant rien du fait de sa situation. Mais Florian a des ressources et restera gentil malgré tout ce que certains lui font subir.
Le gentil Florian qui ne demandait pas grand chose, et un lit pour pouvoir rêvasser de temps à autre.