Das Weltkind.

C’est une longue tirade que j’adresse à l’ennui. Une longue tirade d’ennui. Je bâtis des féeries avec des longs guichets d’ennui. Veux-tu le débarcadère, veux-tu le séjour éternel de l’ennui ? Échoué sur les griffes, balbutié sur les lèvres, vas-tu découvrir que l’huis de l’ennui est la chose que tu désires, pauvre femme progressiste, comme est ce que désire tout progrès ? Tout progrès mène à l’ennui, tout progrès mène au dimanche, disait le poète Florian. Te souviens tu de ce singulier poète, cet enfant merveilleux et ennuyeux, te souviens-tu de Florian, le grand poète ? Cet enfant rieur, échoué sur des rives étranges, cet enfant, pourquoi vivait il et qu’avait il à nous dire ? Oui je me souviens de Florian, ce charmant homme, ce singulier présage, qui n’appartenait qu’à lui, et que le monde n’a pas soumis. Je me souviens de ce fourbe et malicieux enfant, certains l’ont compris, d’autres non, mais il ne laissait personne indifférent, cet enfant de l’ennui. Et qui aurait il eu de mieux à faire que de se consacrer à lui, dites moi ?

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