Le revers de main.

D’un revers de main, il balaya ce qu’il n’était pas, ce qu’il n’avait jamais été. Et pas une once de mensonge, il était lui dans ce grand monde conquis, la matinée était un ciel incurvé, dans l’étau du bonheur. Ce mal qu’on lui faisait, il était ce qui toujours fut son mal, mais ange souffrant, le monde lui confiait un certain plaisir. L’enfant était pur, ses sentiments sincères et mélancoliques. Son intelligence, sa sensibilité, tout s’incurvait, et sa beauté rendait témoin les impérieux objets, le décor et la gratuité des relations. Car inoffensif, ce qui avait creusé en lui ne pouvait que sortir, sortir de sa cervelle innocente.

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