Je suis seul face à un désert, comme dans un roman de Jean-Marc Lovay. Mon esprit est liquide, il alimente un son universel. Je suis l’harmonie qu’on ne peut violer. S’il y a des bancs de sable, je suis le fleuve.
Des hérons se hérissent, je suis le pain qui mûrit d’un rayon. Je suis la vigne qui fusionne avec le rivage. Je crois rêver, mais le réel s’ancre dans toutes les images probables. Elles sont un son continu. C’est à en devenir aphantaisiste !
L’aphantaisie du rêve ! Dites moi s’il y a chose plus singulière, que d’être le pilier du rêve dans des pupilles resserrées ? Ah le beau Florian, le si beau héron échoué ! Il entend l’univers le pauvre, il est bafoué par le monde entier.
Qui osera l’aider !