Ce terme est censé désigner ce qui est du domaine de l’esprit. Historiquement, il prend sa source dans le parti de l’esprit sur le corps (la phénoménologie étant la réunion des deux par exemple). Il est une position anciennement masculiniste.
Le corps est relégué à la nécessité et au besoin et dénigré par le principe spirituel. La prédominance de l’esprit est une vocation du soucis et non de la liberté, soit une condition d’enfermement initial dont il faut se libérer.
Cela signifie qu’il faut se libérer de sa propre emprise et donc se questionner sans cesse, selon moi en se posant les mauvaises questions. Cela est à l’opposé de l’insouciance car elle reposerait alors sur des piliers par ailleurs sans fondement. Car la spiritualité n’a pas de fondement, elle en crée car elle est issue d’une position instable.
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