La plaine.

by Florian

L’entièreté du monde est une longue plaine identique, une plaine irrésistible parfois, toujours semblable. Il me semble qu’elle a une tonalité rose orangée. Elle est vraiment sublime.

Elle est le fruit de décompositions et d’ajouts, de similitudes, d’orgies tues, ou bien non de simplicités qui tournent, et se concrétisent.

Mais tout est toujours pareil, au nord comme au sud, elle est un mastic qui colle et se détache pour réapparaître ailleurs, pour survenir dans un élan parallèle.

Tout est parallèle à cette plaine, où tout est stoïque et omniscient presque, où les sacrifiés persistent, les grands sacrifiés de la nation.