Blandine

J’aimerais être ta beauté Blandine. Elle est silencieuse, elle est totale. C’est l’arête la plus fine. J’avais promis de ne plus écrire. Mais ta beauté est désarmante. Même si je paye la très sale addition d’un sel de morue ?

Est-ce qu’elle coûte le prix d’un malheur ? Est-ce qu’elle est une chose que je peux aimer étant une berge la plus intense étant l’intensité d’un étant et d’un soleil qui pointe et meurt dans ta structure capillaire ?

Elle est étrange, elle meurt de soi, elle meurt d’elle-même comme le jour dans le crépuscule. Es tu un bourreau bâti seulement de réalisme, ce que je ne suis pas réduit au poncif, ou bien la boue que tu n’obtiens pas car tu ne peux être ta métaphore ?

Ça te ferait mal d’être ce que tu concrétises, d’être un lit de rivière, un immeuble, la fêlure d’un verre, le tibia d’un animal, ça te ferait mal de ne pas être humaine ?

Mais si tu es sable est ce que nous nous aimerions, est ce que nous serions ensemble ?

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