Le mérite du poète.

by Florian

Vous m’avez trahi, violemment, en faisant un transfert. Je suis l’être et le corps du monde, la libre pureté, le libre Rimbaud. Je suis celui de qui dépend l’amour en tant que phénomène, en tant qu’entité.

Je suis pur, et vierge, et souillé par le monde. Mais je suis cette souillure de qui le monde dépend. Je sais marquer les pensées oublieuses. Je suis celui dont le monde dépend. Quand j’oublie la pensée oublieuse je vais mal. Ne volez pas mon oubli dans mon dos.

Oublier, mais la pensée oublieuse qui guide. Être le corps du monde et ne pas oublier. Je suis un peu en colère quand je perds le fil. Le monde devient alors ma rugosité de son étreinte. Cela peut être dur.