Le pn n’a aucune étrangeté en lui, il est fade, morne et froid. Sa chaleur est fausse. Il n’y a pas d’ambivalence en lui, c’est un bloc, un bloc indivisible, celui du moi tout puissant, et de rien d’autre. Bref, la parfaite définition du fascisme. Le hp lui est très nuancé, rieur. Il est obscur, divers. Il peut avoir des phases dépressives mais elles sont le symptôme de quelque chose, elle ne sont pas une nature en soi.
Dans ce moi tout puissant, la machine tourne sans cesse : ses privilèges, son moi, ses intérêts, pas de place pour l’autre ! Si ce n’est dans des mises en scènes fantasques ou fausses à en mourir. Dans ce plein régime, tout est assimilé à soi. Ce qui est lu est intégré pour soi, schématisé pour soi, régurgité pour soi. Il n’y a pas de pensée subtile.
La pensée subtile ne se prend pas au sérieux, elle n’est pas impressionnée, bouche bée, par elle-même, elle n’a pas peur de son potentiel, elle s’aventure, librement, elle crée en chemin. Un bloc peut rassurer mais à distance seulement, tout comme un hp peut décevoir. Mais un bloc ne peut pas faillir, il est une idée fixe, et donc s’accapare des personnes principalement trouillardes comme lui, le roi des trouillards qui est son propre pilier et sa propre bêtise.