Si une demande réconciliation entre un pn et sa victime, de la part d’une tierce personne, du pn ou même de la victime n’est pas réaliste voire malsaine, c’est parce qu’elle peut tout au plus avoir lieu momentanément dans un espace irréel et certainement pas « en vrai ». Au-delà du côté grotesque de la situation, il s’agirait d’un manque de respect envers la vie et l’existence d’une personne, ou d’un manque de respect envers soi venant de la victime. Si une réconciliation a lieu, elle est purement fictive ou du moins virtuelle.
On peut penser que de la perversion soit injectée chez des tierces personne à ce sujet, en imaginant par exemple, je dis bien en imaginant, qu’il aient filmé ces deux protagonistes isolément et arrangé l’histoire comme bon leur semblait sans se soucier des conséquences réelles (n’allons pas plus loin dans les hypothèses, vous pourriez vous sentir mal à l’aise).
Il s’agirait là d’une accaparation de leur part et d’un certain égoïsme inscrit dans un tissu d’amalgames, de reports et de projections personnelles ne prenant nullement en compte la réalité et la violence de la situation. La violence n’étant pas perceptible, il s’agirait de jouer avec la vie d’une personne à nouveau.
Les happy end hollywoodiens, du temps des chasses aux sorcières, des campagnes de porte à porte de lobotomie des enfants, des campagnes antidrogue où l’on massacrait des cobayes, du temps où l’on brûlait des afro-américains et des communistes et passait à la chaise électrique des enfants de 8 ans ne peut pas entrer en compte dans cette réalité là.