Les contradictions du pn, contrairement à celles des autres, ne peuvent pas passer. Elles sont totalement destructrices pour la raison. On pourrait imaginer par exemple quelqu’un qui se revendiquerait de la mouvance « Il est interdit d’interdire » mais qui aurait été un censeur zélé toute sa vie ensuite, avant de prétendre cela à nouveau. Ces contradictions qui font bondir (et j’ai vu beaucoup de gens bondir à ce sujet) sont une lourde menace pour la logique et la raison. En s’y habituant, on serait tout au plus à la solde d’une folie, dépossédé de soi-même.
En étant dépossédé de soi, au nom de ces contradictions, on ne s’appartient plus, mais on exécute des schémas et une logique qui n’en est pas une : on n’est rien, et on ne peut pas devenir quelque chose car il y a un problème de logique fondamentale. La maladie et l’excès (positif) parait encore le meilleur recours possible à cette vie qui n’en est pas une.
Ces contradictions là, déstabilisantes, on les perçoit dès le plus jeune âge, on en fait tout au plus un art à soi, proprement à soi, et certainement pas à l’auteur de ces contradictions (il ne manquerait plus vous imaginez, qu’il s’en réclame, non je plaisante). On peut tout au plus développer une originalité à soi, proprement à soi, et due à ses propres parades et sa malice (n’allez surtout pas imaginez que cela ne lui appartienne pas, non je plaisante).
A partir de l’impossible, ou de l’impensable, la victime peut agir avec son fond le plus personnel qui soit (mais n’allez pas imaginez qu’on puisse récompenser son bourreau à sa place, non je plaisante, il y a des limites à l’irrationnel, le pire a déjà été atteint de par l’histoire).