Un pn peut passer pour un Dieu parce que ce n’est pas un humain, parce qu’il n’a pas de surmoi, parce qu’il fonctionne selon ses règles, parce qu’il fait en sorte que tout le monde s’y plie et s’agenouille devant lui, que ce soit par la crainte ou la fausse tendresse. On peut alors, selon les références bibliques seulement, le prendre pour un Dieu.
Son absence d’empathie devient le signe d’une surhumanité (lorsque c’est tout l’inverse), son absence d’émotion d’une stabilité éternelle, son prêche d’une bonne parole. Les références au Dieu craint dans le judaïsme principalement, son inflexibilité et son autorité, son absence de tonalité et parfois sa clémence telle qu’il la fait supposer peuvent lui donner des caractères divins chez les crédules en manque de spiritualité.
Mais dans la vraie vie il n’en va pas du tout ainsi et on se rend compte alors de la supercherie (ne serait-ce que parce qu’il n’y a rien de surnaturel chez lui mais d’anti-naturel), de ses désirs bassement humains, de son indifférence aux gens et au monde et éventuellement, pour ceux qui ont les yeux aguerris, de ses comptes à régler.